Les jours ont beau rallonger on est encore en minimum syndical de la rando, c’est à dire que les beaux week-ends on se regarde et on se dit “Faudrait qu’on aille au moins à Fløyen, non ?”, saupoudré d’une envie de tester nos nouveaux sous-vêtements norvégiens, ceux qui sont un peu fluo et en laine, me voilà avec un premier legging (le fluo en laine) et un second legging qui me sert de pantalon en partance pour Fløyen.
Un week-end de grand beau temps post-neige des milliers de gens se ruent sur le Fløibanen (le funiculaire) avec leur luge ou leurs skis. Quand à nous, nous grimpons par le chemin un peu plus au nord où l’on espère croiser moins de luges – ils sont fous fous fous avec leur luge, à tout âge ils descendent en freinant à peine à l’arrivée d’un virage – j’ai déjà vu une petite fille descendre les escaliers, marche par marche, sur sa pelle à neige. Une fois là-haut, on juge que le second minimum syndical, celui qui fait que l’on pourra s’assoir ensuite au café, est d’aller jusque Skomakerdiket. Le lac est gelé et fait parti des endroits sûrs où l’on peut marcher. Pour être exacte il est gelé et bien recouvert de neige, si bien qu’on se rend à peine compte qu’on marche sur l’eau. Tant pis tant mieux, on s’accorde l’esprit tranquille le droit de prendre un chocolat chaud sur lequel on dépose une délicate cuillère (à soupe) remplie de crème, qui accompagnera parfaitement la plus grosse part de tarte aux pommes que l’on ait trouvée.
Vue sur Sandviken :
Skomakerdiket – le petit nuage de fumée, c’est parce que certains ont allumé les BBQ :
Bergen sous la neige
Vue sur Løvstakken après un chocolat chaud :
Nordnes et le centre-ville :
Quelques personnes laissent leurs montures à l’extérieur du McDo, après être descendues :
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Ah ben tiens comme je te l’avais dit on est allé au Mt Floyen à Noël (Ulriken était fermé). Il y avait d’énormes nuages, donc pas de vue sur le fjord ou la ville illuminée mais j’ai adoré cette ambiance mystique. Sinon tous les norvégiens se ruaient au téléphérique avec leur luge, ça doit être le sport national avec le telemark. Nous avons pris exactement le même chocolat avec sa crème en self service. Bon quand on s’est rendu compte qu’on avait payé 8€ le chocolat on a moins fait les fiers, mais c’était le truc le moins cher de la carte.
Effectivement, le chocolat parait un peu cher quand on découvre la Norvège et ses merveilleux prix – cela dit je crois qu’à Fløyen, c’est plutôt aux alentours de 45 kr le chocolat (~5€ avec le taux de change actuel). Quand on y vit, on se surprend parfois en convertissant les prix, mais on apprend vite à situer les prix par rapport au reste : en France on pense en euros, en Norvège on pense en couronnes, et on ne fait pas de conversion parce que ce sont deux sociétés/économies différentes, alors on sait que 45 kr le chocolat, beh ouais, c’est le prix habituel ici.