Le paradoxe des chaussures

S’il y a bien une chose que j’ai du mal à appréhender à modeler et à faire des gros boudins avec avant de le coller sur ma lèvre supérieure comme si j’avais une moustache, c’est le choix des chaussures en entretien d’embauche.

Les norvégiens adorent adorent adorent raconter à quel point leur système hiérarchique en entreprise est plat et qu’on peut parler à son chef comme à n’importe qui sans avoir de codes à respecter, vous savez, ce petit passage du “vous” au “tu” en France qui nous travaille durant des années. Ils adorent aussi A-ha et se la coller au repas de Noël dans leur plus beau smoking ou leur plus belle robe qu’ils sortent relativement peu au travail où le dress code est a peu près inexistant à moins que vous ne travailliez dans un magasin de vente de costards.

Alors avant un entretien, je bute contre le Mur de la Chaussure : s’ils s’habillent comme des sacs et que je m’habille trop bien, ne vont-ils pas croire que je n’ai rien compris à la société ?

Vous avez trois heures. En attendant de trouver une solution optimale, je mets donc une robe plutôt classe pour ici, et mes vieilles Kickers. Bravo moi.

ps : oui, c’était un tout petit poste, parce que parfois j’ai envie de dire de toutes petites choses, et j’essaie de trouver le ton qui me ressemble et qui n’est pas seulement Photos-tout-est-beau.
pps : par contre, dans la catégorie Photos-tout-est-beau, j’ai mis une nouvelle catégorie sur la page d’accueil, pour y regrouper mes photos préférées.

Follow