17 mai 2015, l’édition de l’abnégation

17 mai 2015, l’édition de l’abnégation

Cette année pour la fête nationale norvégienne, on recevait un ami venu avec des pralines et du confit de canard. Le week-end s’annonçait très pluvieux mais on a quand même pu aller à Rundemanen sous un superbe soleil, et manger une pølse-potetmos (c’est un peu un knacki-purée, ouais, ok) à Sotra. Et si l’on a réussi à passer entre les gouttes, la baignoire s’est déversée sur notre gueule lors du défilé.

Pour voir un défilé du 17 mai sous le soleil, il faut regarder l’édition 2014, et pour du grisouille c’était en 2013. Mais cette année, il pleuvait et il faisait froid (mois de mai le plus froid depuis 1996) et mes doigts ont fini comme des knacki surgelés (sans purée). Avec mes doigts congelés, un appareil que j’essayais de protéger de la pluie et les gens qui défilaient sous un k-way ou un parapluie, prendre de chouettes photos n’a pas été très facile.

Heureusement qu’ils étaient encore tous très très très beaux dans leur beau costume.

Voici les photos du défilé 2015, édition de l’abnégation.

(Et aussi, je n’ai pas pris de photo du concert sur Bryggen où il y avait Ylvis et Sondre Lerche, mais c’était très bien).

Une école qui défile. Vous noterez l’expression d’Henrik Ibsen sur sa statue – je faisais la même tête en me prenant l’eau du parapluie de la voisine.

Un parapluie assorti au Bunad (le costume traditionnel, propre à chaque ville/endroit/vallée/île/bois/…)

Une photo floue, que j’aime bien tout de même :

Un peu de la mode messieurs :

Le poncho-k-way transparent, l’accessoire indispensable pour montrer à quel point vous avez un beau costume :

Un monsieur officiel :

Retour à la mode femme :

Le poncho-k-way, définitivement la prochaine pièce de notre garde-robe :

En plus du poncho-k-way, certains ont dégainé l’arme ultime : les sur-chaussures. Je pense qu’il me faudra encore de nombreuses années avant que la praticité de la chose ne brille à mes yeux plus que le tue-l’amour-du-bunad.

Les militaires et anciens combattants :

Les pompiers :

Erna Solberg, la première-ministre (en flou. Derrière il s’agit de Trude Drevland, maire de Bergen) :

Des buekorps (j’expliquais le patacaisse dans l’édition 2013).

Et pour clore ce défilé, voici les futurs bacheliers : les Russ. Normalement ils courent et sifflent, mais cette année ils étaient sages dociles et très mouillés :

 

La vraie fin et faim : notre gâteau spécial 17 mai! (j’ai du zoomé, parce qu’en vrai il n’était pas très très beau)

 

 

 

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4 thoughts on “17 mai 2015, l’édition de l’abnégation

  1. Wow qu’il-elle-s sont beaux-elles ces norvegien-ne-s ! Merci à tes doigts knackis d’avoir depassé leur knackitude !

    1. Merci :)
      Oui oui, ils ont de très beaux costumes, notre copain était surpris de les voir aussi beaux ce jour là et habillés à nouveau comme des sacs le lendemain (“comme des sacs”, c’est parce qu’il est parisien \o/)

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