Je reprends la soirée diapos sur l’Islande. Après les Kerlingafjoll dans le désert de l’Islande, on a rejoint Mývatn où il faisait beau et où on a profité des bains chauds, tout ca dans le désordre parce que j’avais pas envie de mettre ca dans l’ordre. En bus il y a une pause presque obligatoire d’une nuit à Akureyri (le presque, c’est parce qu’en fait c’est pas vrai, mais je vous expliquerai dans le prochain billet). À Akureyri il y a une chouette piscine à côté du camping, mais on était arrivés un peu tard.
D’Akureyri à Mývatn, on a pris un bus qui faisait une petite halte à Goðafoss, la chute des dieux.
On a posé la tente au milieu des canards et de leurs cacas, on a mangé une pølse bien grasse et des frites à la station service, parce qu’on aime les vacances glamour. Les frites sont relativement bonnes d’ailleurs, et ils mettent ce genre de condiment qui, en Norvège, s’appelle “épices à Pommes frites” – c’est orange et c’est salé et ca va bien. Ensuite, on a bougé notre lard pour aller sur le Hverfjall.
Le Hverfjall, c’est un cratère de 1.2 km de diamètre, fait de beaucoup de cailloux. D’après ce que nous avait raconté un islandais lors de notre première visite, le cratère est apparu en une seule explosion il y a bien bien longtemps. On peut facilement grimper dessus et il y a une vue imprenable sur la région de Mývatn, alors on l’aime beaucoup.
La ballade se fait très facilement à pieds depuis le camping. On marche beaucoup dans du sable noir, et c’est beau.
Au fond, les bains chauds et le Namafjall :
Bon évidemment, parfois il faut faire attention où l’on met les pieds :
Au milieu de la randonnée il y a cette grotte, sous le sol qui s’est soulevé, où l’eau bleue est trop chaude pour se baigner et où c’est très beau, surtout si la lumière s’invite avec vous.
Coucou, c’est beau beau beau :
Le Hverfjall, vu de plus près. En regardant bien, on voit le chemin qui monte sur le cratère.
Pour le halo de lumière qu’on voit sur beaucoup de photos, c’est parce que je n’avais pas emmené mon pare-soleil, c’est très mal.
Non, il n’y a pas de lave en fusion au milieu. Par contre, si vous regardez bien, vous apercevrez un kéké d’humain (enfin je dis ca, mais ca doit être un très beau point de vue) :
Voilà à peu près ce qu’on voit de là-haut (vous aussi vous trouvez ca raplapla?) :
Évidemment comme c’est un endroit très beau auquel il faut rendre honneur, et que nous on rend aussi honneur aux saucissons dans la vie (cf le Preikestolen), on a fait honneur à tout le monde. Si en plus une marque de saucisson avait envie de me sponsoriser pour que je prenne des photos de saucisson en Norvège, ce serait parfait. On a de l’expérience et le matériel nécessaire (aka la planche à découper le saucisson en rando).
Le Saint Saucisson illuminé par la lumière divine :
Après le Hverfjall on a poussé jusqu’à Dimmuborgir, pas très loin de là. Depuis le cratère on peut soit redescendre par la montée où l’on est arrivés, soit descendre de l’autre côté du cratère, par une pente plus raide. On pensait prendre cette option mais, en passant devant le chemin, on s’est dit que c’est surement vraiment trop raide, surtout avec sous ces cailloux qui n’aideraient pas.
Depuis Dimmuborgir, on voit le chemin en question sur la droite de la photo :
Quelques photos de Dimmuborgir, formations volcaniques créées par des échappements de lave refroidie immédiatement alors que le terrain était sous l’eau. Les photos sont pas belles, mais en vrai c’est un drôle d’endroit :
Pour revenir au camping on a longé la route et c’était long et pas très drôle, mais peu avant d’arriver il y avait des vaches et du soleil. Et des moucherons, parce que Mývatn ca veut dire Le lac des moucherons.
Tellement étrange de découvrir les paysages Dimmuborgir sans une couche de plusieurs mètres de neige !
Ca doit être très beau de s’y promener en noir et blanc
Elles sont magnifiques ces chutes… et j’adore le saucisson en plein milieu des paysages islandais…
Moi j’adore le saucisson tout court