4 fjellsturen

On a du retard, oui, donc autant parler des choses qui datent le moins en premier : ce week-end à Bergen, c’était le tour des 7 montagnes (ou des 4 montagnes pour les moins entraînés)(nous quoi).

Organisé par le DNT (l’association norvégienne de randonnée)(dont on est membres!) à qui j’emprunte la figure suivante, il s’agit de grimper 4 ou 7 montagnes autour de Bergen, le tout avec quelques 4000 personnes environ (j’avais entendu dire 8000, mais il y aurait eu une grande inflation depuis l’édition record de 2006).

Si vous choisissez de faire les 7 montagnes, sachez que le trajet fait 35 km et environ 2200 mètres de dénivelé. Le tour des 4 montagnes fait quant à lui “seulement” 15 kilomètres et 1200 mètres de dénivelé. Cela dit ça doit être la valeur à la corde, car d’après mon appli smartphone, on a fait 24 km.

Les 4 montagnes commencent par Ulriken, qui était dans les nuages dans la matinée :

(Oui, ça a été le 2nd festival international du panorama!)

Heureusement, au somment on voyait un bout de ciel bleu.

Ici l’antenne d’Ulriken. Normalement c’est un peu comme la tour Eiffel : où qu’on soit à Bergen on arrive toujours à repérer l’antenne en haut d’Uriken. Sauf quand on est en haut d’Ulriken.

La superbe vue sur Bergen :

On le voit sur les photos : c’est une ballade très familiale et il y a beaucoup d’enfants. Voire même beaucoup trop d’enfants qui se faufilent partout, et qu’on n’arrive même pas à doubler.

La montée a été beaucoup plus rapide et facile qu’on ne le pensait, sans doute parce qu’on a été emmenés par le flot. A la descente en revanche, ohlala… Tout d’un coup le norvégien se transforme – vous voyez ces documentaires sur les antilopes ou des buffles qui arrivent en courant sur les bords d’un fleuve, dévalent la pente et traverse à toute vitesse ? Voilà. Et bien sur, plus c’est étroit plus ils vont vite (conservation du débit oblige), ce qui fait qu’on a parfois peur que quelqu’un ne mette son pied là où on va poser le sien.

Voici quelques images de la descente, lors de laquelle le soleil s’est dévoilé.

Le téléphérique qui monte à Ulriken :

La suite du parcours, on la connait presque sur le bout des doigts : on remonte à Fløyen par un énième chemin (sur la gauche, vous reconnaitrez Ulriken) :

Après le repas et une… glace, on continue vers Rundemannen. Ici au pied de Blåmanen, cette fois-ci sans la neige :

(oui alors, comme j’avais pas géré sur la batterie de mon appareil photo, quasi toutes les photos sont faites au smartphone, d’où ma flemme de remettre l’horizon droit)

Après la dernière descente de Sandviksfjellet (ouaiiiis super on peut courir dans la desceeeeennnnnte), l’arrivée est devant les locaux de la DNT, où l’on reçoit notre diplôme et un super t-shirt qui est comme les paysages qu’on a vus (= très très beau), attention mesdames et messieurs c’est du vrai t-shirt technique c’est pas du t-shirt en coton qu’on mettra quand tout est sale (bon en même temps, on l’a payé à l’inscription hein).

Bilan de la journée :

• le matin, on a raté notre bus (qui passe toutes les heures, le dimanche) à 2 minutes
• on a marché jusqu’au tram (qui passe toutes les demi-heures, le dimanche), qu’on a raté d’une minute
• en chemin, on a raté un autre bus de 2 minutes
• au retour, on a raté notre bus de 5 minutes

Le vrai bilan de la journée : 9h pour les 4 montagnes, incluant une pause d’une heure à Ulriken, et une assez bonne pause repas à Fløyen. Sachant que nos collègues ont mis entre 7h30 et 14h pour les 7 montagnes, on va s’entraîner pour l’an prochain!