En Août je suis enfin retournée à ma rando préférée de Midi-Pyrénées, que j’invoque à chaque fois qu’on parle de faire une rando (sauf quand je réclame l’étang d’en Beys, où on voit des marmottes) : le lac d’Oô qu’on retrouve régulièrement dans les mots-croisés du 20 minutes.
C’est une rando qui se divise en 3 parties. Il y a tout d’abord la traversée du sous-bois, où on peut sans-doute trouver des champignons, pour aller du parking au lac d’Oô. C’est la partie familiale, qui prend environ une heure pour 400 mètres de dénivelé. Là-haut, on voit alors le lac et sa cascade de 275 mètres. Comme c’est un lac de barrage et qu’il est difficile d’aller au bord, c’est impossible de faire refroidir la bouteille de cidre. En descendant, le soir à 17h, on croise encore pleins de gens qui montent, souvent sans sac et sans bouteille d’eau. Alors moi, avec mon gros sac pour l’appareil photo, la gourde, la trousse de secours, le sifflet-boussole-thermomètre, les jumelles et le saint-saucisson, je sais pas comment ils font.
Après le lac d’Oô, on grimpe et on le contourne tout en le gardant à vue. Pour cette partie, il vaut mieux s’assurer que la fonte des neiges est terminée, parce qu’on s’était déjà retrouvés coincés un jour de Mai. Plus de sous-bois, et le versant est bien orienté, si bien qu’on peut facilement tomber sur des petites framboises – petites parce que ça a l’air un peu sec dans le coin, et elles ne grossissent pas trop. Mais comme les framboises sauvages, c’est mon pêché mignon (avec le saumon)(et les glaces au Daim), on s’est arrêtées un peu, pour montrer aux randonneurs ce que c’est, des vraies grenobloises qui repèrent les baies à 300 mètres.
Sur le chemin, on croise de nombreuses cascades et ça c’est super cool quand il fait trop chaud.
Après 2h et un dernier col on arrive au lac et au refuge d’Espingo, environ 750m de dénivelé depuis le parking, le saint-sauveur du remplissage de gourde (et du petit pipi, parce qu’il n’y a pas bois dans le coin). Cette fois-ci, il y avait pleins de poneys alors on a pris notre dose de nature. Mais parfois, les gens qui s’amusent à partir tard de chez eux montent un petit bivouac.
Si vous partez très tôt de Toulouse, vous pourrez poser le cidre dans le lac Saussat, juste à côté. Sinon, et pour peu que vous ne vouliez pas rentrer trop tard, il sera l’heure de rebrousser chemin.
Enfin, si vous êtes des vrais des durs (départ de Toulouse à 7h, retour à 22h)(à l’époque ça m’avait fait raté le concert gratuit de Diam’s au Capitole) ou si vous souhaitez vous arrêter au refuge du Portillon, vous pouvez continuer. Ce qu’on n’a pas fait cette fois, mais je l’avais fait il y a quelques années avec mon vieil appareil photo, alors voilà la suite de la rando trop cool, qui s’arrête juste avant d’arriver en Espagne (dénivelé depuis le parking : 1450m environ).
Elles sont vraiment magnifiques tes photos! J’aime beaucoup les jolies couleurs, le paysage, vraiment mis en valeur.
Et il y a une photo où on dirait que l’eau va nous tomber dessus, elle est top!
Rololo, je rêve de paysage de montagne en ce momeent, ton post me ravie ! Tes photos sont très jolies Ah et ce lac…et ce poney
A bientôt !
merci!
Je n’ai mis qu’une photo de poney, mais en fait j’en avais pleins : le poney qui dort par terre, le poney qui se cache derrière sa maman, le poney qui… hm, ah non, ça ça ne se dit pas!