Ich verstehe nicht : Heidelberg, Stuttgart, Tübingen

Ich verstehe nicht : Heidelberg, Stuttgart, Tübingen

Cette année, c’est l’année où je n’ai pas de vacances officielles et pourtant je crois que je n’ai jamais autant bougé. Donc dans le genre “j’y vais mais chut, nan, c’est pas vraiment des vacances, vous voyez, je bosse quoi”, on est allés à Heidelberg et Stuttgart, en Allemandie, pas très loin de la frontière, un peu plus loin que Karlsruhe.

J’en profite d’ailleurs pour vous interrompre, pour dire que j’aime quand même bien cette photo. C’est comme si on avait pris des bandes de noir, de gris, de rouge et de blanc et qu’on les avait collées, patchées, et vas-y t’as pas des autocollants d’humain à me prêter? Karlsruhe, où l’exaltation de l’art patch-photographique.

A lire cette phrase, je me dis que je suis encore bien loin d’écrire un flot continu de figures de style s’entremêlant pour décrire le travail de Moriyama, comme j’ai lu dans le dernier numéro de Polka. J’aime bien Polka, c’est mon nouveau Geo. Mais j’ai rien compris à l’article sur Moriyama.

A Heidelberg, on a logé dans un très bel hôtel, avec de la moquette aussi moelleuse que le gros tapis vert que vous voyez régulièrement chez Ikéa, enchaînant les “Ok on le prend!” aux “mais qu’est-ce qu’on va en faire?”. Voilà, si un jour vous échouez à Heidelberg, ville très jolie comme vous pourrez le voir par la suite, vous pouvez aller à l’hôtel Tannhausen, qui a des vitraux comme ça :

Heidelberg est constituée d’une rue, et autour de cette rue il y a des gens qui prennent d’autres rues pour venir marcher dans La rue. Enfin c’est la représentation que je m’en fais, puisque j’ai moi-même usé le pavé de La rue. Dans La rue, il y a pleins de magasins et de restaurants, et je peux pas faire un classements des restaurants, puisqu’en arrivant on est directement tombés sur notre Winchester. Je vous conseille donc le Perkeo, restaurant qui fait des flammekuchen à la tomate et au pesto, ou au saumon et aux épinards (bon, normalement je prends pas trop de photos de mes plats, mais à un moment, ça devient une question de Respect) :

Dans la rubrique “je me pète le bide, et après ça je ne veux plus jamais manger de ma vie”, le restaurant avait également une armoire de gâteaux, que je regardais chaque fois ardemment.

Venons-en aux faits : en plus d’avoir une rue, remplie de restaurants eux mêmes remplis de gâteaux, Heidelberg a aussi un joli château qui vaut le coup d’être visité parce que c’est bien joli à l’intérieur, et ce qu’on voit à l’extérieur n’est pas plus mal.

Comme vous le voyez ci-dessus, il y a des soldats qui montent la garde comme les gardes français le font dans Sacré Graal.
A l’intérieur, des cornes de cerf. Ou d’élan. Mais pas de renne, enfin je crois pas. Enfin vous voyez quoi… j’ai du mal à intégrer cette notion (ce qui rejoint mes problèmes de différenciation entre les poêles et les casseroles, les aubergines et les courgettes, tuesday et thursday. Y’a des trucs comme ça, faut pas chercher, j’y arriverai jamais).

Après Heidelberg, on s’est promenés pas loin, à Stuttgart. On hésitait à aller à Francfort, mais on nous avait dit que c’était pas terrible, alors on a choisi Stuttgart… qui est en fait une ville bombardée et reconstruite après la guerre, ce qui laisse présager de sa beauté intérieure. Quoiqu’il en soit, c’était une très bonne occasion de se reposer dans les parcs de la ville, et de manger du gâteau (le restecpt, vous dis-je!).

Mais surtout, ce qui est bien amusant, c’est qu’on est tombés pile-poil sur la fête du vin. Du coup dans tous les magasins de mode, du C&A jusqu’aux Galeries Lafayette locales, on pouvait acheter son costume. Et le choix était large, du véritable short en cuir à la robe rose avec des motifs léopard.

La fête du vin, c’était l’épreuve ultime de patience.

A la base, je trouvais que les allemands se déplaçaient n’importe comment. Déjà, il y a souvent des gangs : le gang des mamans avec une poucette, le gang des gens qui ont un t-shirt gris, le gang des motards… Mais surtout, ils marchent pas droit, ce qui fait que si vous êtes un tantinet sensible, vous allez vous décaler. Au final, ça se transforme en slalom et ça rend très nerveux. Du coup, à Heidelberg j’ai adopté une démarche assez proche de celle du clip de The Verve : je marche tout droit, ce sont les autres qui se poussent. Ouais.

Et ça marche pas mal… jusqu’à ce que vous alliez à la fête du vin. Les rues sont pleines à craquer, mais si quelqu’un rencontre quelqu’un qu’il connait, PAF, il s’arrête en plein milieu et lui tape la discute. Tant pis pour la chenille qui voulait redémarrer.

Bref, sans transition, des images de saucisses et de flammekuchen.

Enfin, on a fait une petite excursion en train vers une ville plus ou moins voisine : Tübingen.

Et voilà!
A présent, je sais commander une flammekuch, demander l’addition, et si vous avez des timbres.

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