Voici quelques clichés de l’hiver, entre deux week-end de rhume et autres joies.
On est allés en Andorre. C’était joli, c’était cool, c’était blanc, et froid, et avec un jacuzzi et un sauna, et j’y ai mangé l’un des meilleurs saumons de ma vie (vous ai-je dit que j’aimais le saumon?).
On y a fait des raquettes – là aussi c’était joli, cool, blanc et froid. C’était la première fois que j’essayais les raquettes et, à part lorsqu’on est de biais dans les pentes pleines de poudreuse, c’est marrant.
Au milieu de la randonnée à Grau Roig, le groupe s’est séparé en deux parties, comme dans les films d’horreur. Nous avons alors attaqué un col…
… qui en fait, n’en était pas tout à fait un, puisque le Vrai col se cachait un peu plus loin. Par manque de temps, nous n’y sommes pas allés. Tout en haut, on aurait bien partagé le Saint Saucisson de l’Amitié que nous avions ramené, mais Andorre, c’est en quelque sorte l’autre pays du saucisson et on n’en pouvait plus de manger du chorizo depuis la veille. Ou bien c’était peut-être mon double petit-déjeuner du matin (les viennoiseries qu’il faut honorer, puis le petit déj’ à l’anglo-saxonne en prenant soin de mélanger mes poires au sirop et mes bouts de chipolata).
Bien sur, on ne repart pas d’Andorre les mains vides, et ça fait donc quelques semaines que je mange parcimonieusement les énoooormes barres de chocolat Milka ramenées dans le butin.
Aussi, la Garonne a gelé et je n’ai pas de photo. Par contre, j’ai des photos de la neige à Toulouse, un dimanche matin au marché. Il n’y avait personne, si ce n’est un groupe de musique qui jouait à l’arrière d’un camion. Et à la fin des chansons, on applaudissait avec nos moufles et on avait tous l’air bien malins. C’était cool.
Enfin, j’ai vu fleurir les bugnes sur les étales des supermarchés. Des bugnes lyonnaises, celles qui sont énormes comme des beignets qui voudraient rentrer dans leur jean. Voici donc ma version familiale des bugnes, dont je garde la recette secrète… bon allez, si, je vous la donne, telle que me l’a donné ma mère : “oh euh… bon tu mets de la farine, du sucre, des oeufs, et tu vois ce que ça donne”. Super, merci, et vive la république!