Fin du voyage [en Islande]

Fin du voyage [en Islande]

Après une première partie jusqu’à Akureyri, et notre petit séjour à Myvatn, voici la fin du voyage.

Myvatn – Godafoss – Aldeyjarfoss – Landmannalaugar

En partant de Myvatn, on s’arrête une demi-heure à Godafoss, la chute des dieux. Hop hop, 3 photos, on traverse le pont pour regagner le bus, et on attend Jeanine du groupe des 16 intrépides voyageurs qui prennent 2 places chacun, qui s’est perdue.

Godafoss

Un peu plus loin, avant de traverser notre deuxième désert – celui de Sprengidagur- on s’arrête à Aldeyjarfoss, où il y a une superbe cascade avec des orgues basaltiques qui se baladent dans tous les sens, comme si elle n’était pas allée chez l’orthodontiste dans sa jeunesse.

Aldeyjarfoss

Au Landmannalaugar, le campement (1000 ISK/personne/nuit, douche non-comprise) ressemble à première vue à une usine – pleins de tentes des groupes de 15 personnes sont présentes (facile, elles ont toutes la même forme, et sont regroupées autour de la tente mère, une vraie hutte d’indiens). Il ne fait pas très beau, la pluie et le vent peuvent arriver à tout moment alors on monte vite la tente, en n’omettant pas de placer des grosses pierres sur les piquets, au cas où.

Sur place, deux bus ont été aménagés, dont un en épicerie. A notre grande surprise, c’est là que les cartouches de gaz sont les moins chères (900 ISK, soit environ 6€ pour la cartouche moyenne de Primus).

Landmannalaugar
Landmannalaugar

Beaucoup de campeurs partent du Landmannalaugar pour faire un trek jusqu’à Skogar. Ils en informent les gardiennes, afin que leur passage aux refuges soit vérifié – sinon, des secours seront envoyés. Quant à nous, nous décidons d’écourter le séjour pour avancer vers des contrées plus civilisées et chercher une pharmacie. Nous avons tout de même le temps de nous promener, de voir la beauté du site, et de regretter de déjà partir – ça aurait pu être trop cool.

Landmannalaugar – Eldga – Skaftafell

On quitte donc le Landmannalaugar pour aller jusqu’à Skaftafell. Sur la route, le bus passe encore pleins de gués – la route est coupée par des rivières. Ca remue, on saute sur place, on se cogne même au porte-bagages, wouh, que d’aventures!

On s’arrête à Eldga, pour voir la faille de 40 kilomètres. Tout le monde descend pour marcher jusqu’à une cascade. On part avec du retard, alors fera demi-tour avant à cause de la pluie. Et puis en fait, on devient fine-bouche, mais c’était pas si impressionant que ça.

La faille d’Eldga

A Skaftafell, le camping (1200 ISK/nuit/personne, douche non-comprise) est très grand. Un centre de renseignement est ouvert la journée, à proximité, ce qui nous fournira un abri au chaud quand il pleuvra – et donc la possibilité de voir 3 fois le même reportage sur les éruptions et la fonte du Vatnajokull, le plus grand glacier d’Europe situé à côté de Skaftafell. Il y a aussi un petite cafétaria avec la Sainte Soupe qui Redonne le Moral, mais pas de quoi acheter des pâtes!

A partir de Skaftafell, on peut faire des ballades sur le Vatnajokull. Mais il ne fait pas beau, encore, et on se rate sur le planning si bien qu’on ne fera pas cette petite promenade. Par contre, on ne manque pas de voir Jokulsarlon. C’est un endroit où le Vatnajokull rencontre l’eau de mer dans une petite baie : les icebergs se détachent et fondent en 7 ou 8 ans.  On peut donc naviguer au milieu des icebergs grâce à un bateau amphibie. Et surtout, ce qu’on ne vous dit pas assez… on peut aller sur la plage de sable noir, à côté, où les plus petits icebergs passés à la mer se sont échoués. D’ailleurs, la plage c’est encore plus cool que la baie – c’est autant trop cool de marcher ou s’assoir sur les icebergs que de marcher au milieu de la lave.

Jokulsarlon
Jokulsarlon
Jokulsarlon

Juste avant de partir de Skaftafell, on va voir Svartifoss, la cascade située à quelques kilomètres. Preuve qu’on devient Vraiment fine bouche : je suis déçue parce qu’elle est toute petite, beaucoup plus petite que ce qu’on a vu à Aldeyjarfoss.

Skaftafell : Svartifoss

Skaftafell – Vik

Il y a une chanson de Travis qui s’appelle “why does it always rain on me ?”. Ben là, c’était un peu ça : pendant 2 jours, il a plu sur Vik. En croisant des gens plus tard, on apprendra que le pendant ce temps là, à 20 kilomètres (Skogar), il fait beau. Heureusement, dans le batiment central du camping (1000 ISK/nuit/personne), qui abrite les toilettes, il y a une grande salle pour cuisiner, se tenir au sec, jouer aux cartes et faire des mots croisés. Il y a aussi une salle pour faire la lessive, mais la machine est cassée. Damn it, on avait soigneusement gardé nos vêtements sales bien au chaud pour Vik. On fait donc une toute petite lessive à la main… qui ne sèchera jamais, à cause du temps.

Vik, donc, c’est la capitale de la région. 300 habitants, 3 trolls, une église, un dispensaire et des macareux. En théorie, on peut se promener sur la belle plage de sable noir, regarder les trolls transformés en pierre en face de la falaise, et même monter sur la falaise pour observer les macareux.

Vik : les 3 trolls

Finalement on a la chance de voir la plage sous un temps un peu découvert, mais le vent tout en haut du plateau nous dissuade de nous approcher du bord des falaises. Tant pis pour les macareux, qu’on ne voit qu’en tout petit dans le ciel.

Vik – Reykjavik – Thingvellir – Blue Lagoon

Retour à Reykjavik, pour l’opération cadeaux souvenirs. Au camping, on recroise au moins 6 personnes qui avaient pris le même avion que nous, et qu’on avait recroisé dans un sens ou dans l’autre sur le trajet. On remarque ceux qui arrivent tout juste, et ceux qui ont acheté leur pull souvenir et qui s’apprêtent à repartir.

Comme on a fini notre tour en avance, on ajoute une journée visite à Thingvellir. Et on fait bien, parce qu’il fait beau, mais aussi parce que c’est Le lieu historique d’Islande. C’est en effet ici que s’est tenu le premier parlement du monde, que l’indépendance de l’Islande a été proclamée.

Thingvellir : le mur du parlement

Enfin, au dernier jour, on va à l’aéroport en faisant un petit crochet par le Blue Lagoon. Ils sont forts ces islandais, ils ont même prévu un bracelet magnétique, pour qu’on puisse prendre des boissons au bar du Blue Lagoon (tout en restant dans l’eau), puis payer en sortant. Et sinon, l’eau est chaude, il y a de la boue de silice, c’est encore trop cool. On ressort tout propre, tout détendu, pour aller prendre l’avion… Dommage, l’Islande c’était trop bien.

Tant pis, puisque c’est ça, on reviendra. On ira voir le Fujiyama Islandais, on fera les fjords de l’ouest, on ira à Kerlingatruc, et bien sur on retournera à Myvatn!

Dans le prochain billet, je ferai un petit topo sur le budget, le matériel, et autres astuces.

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7 thoughts on “Fin du voyage [en Islande]

  1. Cet article est superbe !! Je rêve d’aller à Godafoss, c’est prévu pour ce mois-ci normalement.
    Quand à Skaftafell et Jokulsarlon, c’est dans un mois !! :)

  2. Il me semble avoir lu que Vik était la ville la plus pluvieuse d’Islande. Moi aussi j’y suis passée sous l’eau. Les environs sont magnifiques.
    (Et le masque à la silice, c’est vraiment agréable :) )

  3. Merci pour cet article très instructif :)
    Juste une petite question, peut-on aller à Thingvellir en bus ? Je suis en train de planifier mon itinéraire et je n’aurai pas de 4×4 comme vous !

    1. C’est tout à fait possible de prendre le bus, d’ailleurs tu verras en lisant les autres articles de la section Islande qu’on n’a pas loué de 4×4 mais fait le tour de l’île en bus aussi! ;)

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