Cet été on avait 10 petits jours de vacances à caser, et on est allés en Islande. Encore, comme tout le monde nous a dit. Mais voilà, l’Islande et moi c’est Quand tu veux.
On est partis avec nos gros sacs à dos, encore, et notre tente, encore, et puis on n’a encore pas loué de voiture mais on a encore pris le bus. Ca doit être définitivement plus pratique en voiture, c’est sur, mais on doit être de ces personnes pour qui le voyage lent n’est pas un problème.
On a pris l’avion pour la France, on a passé le week-end parce qu’il y avait un évènement heureux, et puis au lundi matin on a repris nos sacs fait un crochet par Paris et sa gare du Nord, on a largué un sac avec nos beaux vêtements à notre agent secret local, et puis on a filé prendre l’avion.
L’avion pour l’Islande c’est toujours un drôle de moment parce que tout le monde est habillé en version Koh Lanta du froid. Adieu monde connu, bonjour grosses chaussures et pantalons de randonnée. La première fois on était comme ca aussi, mais depuis vous savez chaque été à Bergen on voit des paquebots déverser les touristes en veste Gore-Tex et chaussures de randonnée parce qu’ils vont, l’espace d’une journée, déambuler en ville et prendre le funiculaire pour Fløyen. Cette fois-ci, on avait nos chaussures de randonnée basses et moi j’étais en legging (avec un short, rapport aux bonnes moeurs francaises). Zob à Bob l’aventurier!
On est partis un peu la fleur au fusil : on n’avait pas vraiment eu le temps de se préparer et puis on a enchaîné les transferts. On n’avait d’ailleurs même pas vraiment de trajet défini, mais on connaissait le système alors on n’était pas bien inquiets.
Dans un monde parfait, on aurait été aux Kerlingafjöll, des montagnes oranges dans le centre du pays, et puis on serait descendus vers un glacier au sud/sud-est du pays, pour finir par les îles Vestmann. Il aurait fait beau partout et on aurait été contents.
Dans la vraie vie, en arrivant à Reykjavik on a fait l’état des lieux : il allait pleuvoir. Là je sais qu’un lecteur normal derrière son écran a envie de dire TU M’ÉTONNES!, mais quand on vit dans la ville de la pluie, on se dit qu’il pleut pas tant que ca en Islande.
On a donc changé nos non-plans : on irait dans le seul endroit de l’île où il ne pleuvait pas, Mývatn, tout au nord-est. On avait déjà visité mais ce n’est pas bien grave, parce que Mývatn est dans le top des plus beaux endroits du monde. Deux de mes 3 randonnées préférées s’y trouvent (la 3ème étant Rundemannen à Bergen). Et puis sur la route pour Mývatn, on s’arrêterait une nuit aux Kerlingafjöll.
Pour aller à Mývatn, on a pris la route de Kjölur qui coupe le pays dans le désert. On passe ainsi par les vitrines du pays : Geysir et son geyser, et les chutes de Gullfoss.
En 2010 on s’était arrêtés à Geysir une nuit et on était tranquilles le soir, mais cette fois on faisait partie du lot de touristes qui ont 25 minutes pour voir les alentours. C’est moins cool.
Gullfoss, qui consiste en une succession de deux cascades :
Ensuite on a repris le bus et on a attaqué la piste, là où on est bien secoués de tous les côtés. Destination les montagnes Kerlingafjöll, où il y a de belles randonnées à faire… quand il fait beau.
Après un avion Bergen-Amsterdam, Amsterdam-Paris, un train, un autre train, un RER, un Paris-Reykjavik et quelques heures de bus, le tout en 4 jours, on se retrouve comme deux cons au beau milieu de l’Islande. Et il pleut et il fait froid. Avant même d’installer la tente, on connait déjà le programme : on papillonnera ici et là, en tentant de nous reposer et de nous tenir au chaud.
Le refuge. À gauche, en orange, notre joyeuse tente!
Si vous remontez la rivière, vous arriverez à un endroit très cool en peu de temps :
Le soir, en allant prendre un gâteau de réconfort au refuge, on a vu le score du match Allemagne-Brésil. Les allemands ont marqué encore deux buts lors de notre dégustation.
Lorsqu’il est arrivé le lendemain, on a sauté dans le bus. Le chauffeur nous a dit qu’il y avait une pause de 30 minutes, mais il a vite compris qu’on était bien au chaud et au sec.
Une pause dans le désert, sur la route pour Hveravellir :
Hveravellir, dernière étape avant de filer sur Akureyri. On aurait pu se baigner, mais je m’étais explosé le pied le WE précédent et je n’avais plus qu’un seul objectif : que la blessure soit cicatrisée pour les bains chauds de Mývatn.
À venir : Mývatn, le plus bel endroit du monde, les îles Vestmann et le meilleur resto du monde.
ENCORE !!!
Moi ça me plait les jolies photos d’Islande, surtout si c’est un séjour à la ouaneagaine.
Du coup la rando du lac d’Oo elle est pas dans le top 3 ? le top 10 peut être ?
Bon we !
Voeu exaucé!
Ah le top 10, je voudrais pas y penser parce que c’est un peu compliqué quand même et il faudrait pondérer par des facteurs de subjectivité tels que la météo, pour être tout à fait juste.
J adore ces photos!!
I absolutely love these photos!!
Merci!
Thank you!