Encore ce fameux week-end où il a fait beau, nous ne nous sommes pas contentés d’aller à Løvstakken. Nous avons enfin fait la classique de Bergen qui manquait à notre palmarès : aller d’Ulriken, la plus haute montagne autour de la ville à 643 mètres, à Fløyen en passant par Vidden.
Lors de la randonnée des 7 montagnes on joint également les deux sommets. Il faut alors descendre puis remonter, parce que c’est plus court. Cette fois on a fait la grande boucle, en passant par Vidden (= le plateau, comme dans Hardangervidda. En norvégien moderne on dit Vidda, parce que c’est féminin, mais à Bergen on n’en a que faire de cette règle de masculin/féminin et tout n’est que neutre ou pas neutre sans se poser plus de question).
On est montés sur Ulriken en partant de Montana, un peu au sud. La montée est plus douce que celle qui part de l’hôpital mais, d’où que l’on parte, le départ et l’arrivée sont desservis par les transports en communs classiques et on mesure notre chance. Voici l’arrivée sur le plateau.
Pas bien loin, l’antenne d’Ulriken où l’on va, même s’il faut fait faire un petit détour, histoire de prendre la classique vue de Bergen :
Beaucoup de gens, et beaucoup de gens fringuants. Peut-être sont-ils venus en téléphérique, ce qui est très bien aussi, mais tout de même sérieusement de la triche.
Le gens fringuants qui ont pris le téléphérique, c’est comme ceux qui vous doublent à vélo parce que le leur est électrique, ou ceux qui vous doublent à la piscine parce qu’ils ont des palmes. Il faudrait faire couloirs séparés histoire que nous autres pouilleux à la sueur perlante et aux chaussures boueuses, on sache que c’est normal que leurs baskets soient fluos éclatantes.
Sans transition, la fameuse vue depuis Ulriken. Ce n’était pas aussi pollué qu’un bon jour de pollution à Grenoble, mais l’air était tout de même chargé, et pas d’embrun.
On est ensuite repartis en direction de Fløyen. Mais en allant de l’autre côté. Voilà le chemin depuis Ulriken :
La randonnée fait bien 5 heures entre Ulriken et Fløyen, au cours desquelles on peut voir que l’éclatante présence de neige contraste à merveille avec la gadoue formée.
Ca va, ca se voit pas trop que mon objo est tombé dans la neige et que je l’ai nettoyé comme j’ai pu?
Peu avant Rundemannen, on arrive en terrain connu :
À Rundemannen, où l’on a croisé des cyclistes au dur mollet.
Après une bonne glace à Fløyen, on a vu qu’il nous restait peu de temps pour attraper un bus/tram, alors on est descendus aussi vite que nos pieds nous l’autorisaient : d’après mon appli smartphone, on a fait 25 km sur la journée.
Eh bien quel périple !
Vous deviez être sur les rotules à la fin de la journée !
Je te rassure : pour l’objectif tombé dans la neige, ça ne se voit pas du tout
Bisous !
Virginie
Oh la la… je reste toujours sans voix devant de tels paysages…
Ouuuaaahh, Ulriken c’est beau quand on y est pas sous les trombes d’eau ^^
Et quand on part dans la bonne direction dès le début!