København

København

Dernier épisode de la série “Norwegian faisait des prix intéressants, alors on y est allés” aussi connue sous “On a quand même un peu honte de notre bilan carbone”, après Trondheim et Ålesund nous avons passé un petit week-end à Copenhague.

Parce qu’on partait tôt le samedi et qu’on revenait tard le dimanche, on a juste emmené de quoi sauter dans nos slips le dimanche matin, et une vague liste relevée sur Trip-Advisor des trucs à voir.

Bref, on est partis ainsi de Bergen :

Et on est arrivés comme ca dans la capitale danoise (autant dire que les photos de cet article vont pas être top-glamour-soleil) :

Il faut savoir que les norvégiens ne disent pas vraiment que les choses sont nulles, moches, ou pas bonnes. Ils disent juste “It was Okay”. Alors voilà, tout le week-end on a eu un temps Okay.

En arrivant, on a mangé un pain au chocolat à la Brioche Dorée en écoutant Louise Attaque à la radio avec des cuistots qui parlaient francais et étalaient leur pâte avec une bouteille de Perrier. Hei hei Danmark!

Mais après ca, on a filé au Jardin Botanique :

Où il y a des traces montrant que le soleil apparait parfois ici (des magnolias) :

et des statues qui se font des High-Five :

Le point culminant du Danemark, 15,87 mètres au dessus du niveau de la mer :

Juste à côté on a visité le château de Rosenborg, ce qui fut ma deuxième occasion de parler norvégien aux danois!

Pour comprendre la portée de mon propos, il faut savoir que le Danois et le Norvégien sont des langues très proches sur le papier, mais la prononciation est très différente : le Norvégien est la forme articulée du Danois ou, autrement dit, les danois parlent avec une patate chaude dans la bouche.

C’est un sujet de moquerie de la part des norvégiens, qui expliquent que lorsqu’ils vont au Danemark ils préfèrent parler anglais, parce que les danois ne les comprennent pas et que de toute facon, les danois ne se comprennent pas entre-eux.

Et donc moi, francaise avec mon accent que je n’arrive pas à cacher, avec un niveau de norvégien étant ni très bon ni très mauvais, comme une fleur je me mets à parler norvégien aux danois. Coucou la lourdingue.

Heureusement mes supers compétences de “je comprends un quart de ce que tu me racontes mais je fais super bien semblant”, développées assidument chaque jour à la cantine, me permettent assez bien de passer inapercu. Jusqu’à ce qu’on me pose une question. Ja ja.

Bref, voilà Rosenborg :

À l’intérieur j’ai découvert que les artistes danois avaient un lourd penchant POUR LES PAILLETTES.

Alors ok, moi aussi j’aime bien les paillettes, j’en avais collé partout sur mes fausses converses à 10 euros et ensuite mon collègue de bureau pouvait me suivre à la trace. Mais encadrer le roi avec des paillettes, au risque d’avoir l’air un peu psychorigide, je trouve ca un peu bizarre.

Le service à fondue royal :

Youpla, tranquillou!

Les couronnes

Un truc design danois. Je serais intéressée de comprendre, au moins autant que pour les paillettes :

Sur Stroget, un autre exemple du design danois : un magasin design (Hay) :

Normalement on peut faire du vélo, parce qu’il y en a beaucoup beaucoup, mais nous on n’a fait que marcher, ce qui permettait de voir les gens tracter à la main leur baraque à pølser (= à hot-dog).

Pas loin de Nyhavn il y avait de quoi jouer :

Nyhavn :

Bon, apparemment le virus “On doit arracher les murs, le sol, tout refaire et tout repeindre” n’est pas que norvégien.

La version Lego, vue dans la boutique de Stroget (la grande rue commercante) :

D’autres Lego :

Les gardes royaux :

Le dimanche matin, en revenant de la Petite Sirène, on est tombés sur la relève de la garde (à midi à Amalienborg) :

Et la fameuse Petite Sirène, qui n’est effectivement pas très impressionnante mais qui permet de ramener à vos proches la preuve que vous êtes allés à Copenhague (le ciel s’était bien dégagé) :

Le château Christianborg, qui abrite le parlement, aussi connu sous le nom de Borgen :

On avait acheté nos billets d’avion en Novembre en choisissant un week-end au pif. Et on a moyen-moyen choisi puisqu’on a raté de peu l’Eurovision (si, si, en Scandinavie c’est important), l’anniversaire de la reine, et l’ouverture du parc de Tivoli. Le parc, donc, fermé :

Pas bien loin de Christiania, il y a l’église de Notre Sauveur, avec cette jolie tour :

On a ensuite visité la ville autonome de Christiania, où se retrouvent notamment hippies et vendeurs de cannabis.

À l’entrée de la ville, on apprend qu’il ne faut pas prendre de photos. Je le savais déjà et je pensais que c’était pour ne pas perturber le karma des gens. Ben oui, mais non.

En fait en entrant on arrive directement au “Quartier vert” où il y a des petites cahutes fermées par des rideaux type chasse ou camouflage militaire. C’est là-dessous, à l’abri des appareils photos indiscrets, que se vend le cannabis. Le vendeur, c’est le mec avec une capuche et des lunettes de soleil. Et les photos, c’est interdit pour éviter des ennuis avec la justice parce que la vente de cannabis n’est pas légale. Voilà.

Mais plus loin, là où il y a des maisons et où vous vous demandez comment sont gérées les habitations, on peut prendre des photos (surtout s’il y a un panneau en bas à gauche!).

Les adresses

Bon, étant donné qu’on est restés deux jours et qu’on est pas le Lonely Planet, voilà les rubriques que je peux remplir :

- Hôtel bien placé plus cher qu’une auberge de jeunesse c’est sur mais avec potentiellement un bon petit-déjeuner surtout si on ne fait pas sa fine bouche et qu’on est bilingue sucré-salé le matin : le Scandic Front.

- “Burger house parce que vous êtes dans le coin et que vous avez très faim et qu’il fait froid, même si c’est pas le meilleur burger de votre vie parce que celui-ci est toujours à Burgers’n’co à Toulouse” : Haché Gourmet Burgers, Rømersgade 20

- “Café-salon de thé sympa où se réfugier parce que l’avion décolle tard, qu’il pleut, que tous les café-salons de thé fermaient à 17 ou 18h et qu’on n’a pas envie d’aller au bar PMU du coin” : Hôtel Chocolat, Østergade 13

- “Restaurants faciles à repérer et au moins on sait qu’ils sont ouverts et bon parmi tous ceux-là on trouvera bien un truc qui nous plait même si j’ai pas trop envie de manger du hareng” : Nyhavn

À ce propos, parlons des “Danske smørrebrød” (sandwich ouvert ou tartine au choix). Dans les temps où la Norvège était un pays pauvre (= avant la découverte du pétrole), les smørbrød (ca s’écrit comme ca en norvégien) avaient au mieux un peu de beurre et peut-être du fromage, tandis que les riches danois avaient des smørrebrød débordantes.

Après un gros petit-déjeuner à l’hôtel, on a pensé que des smørrebrød étaient une bonne idée. Alors voilà, Monsieur a eu ca (oui il y a du pain quelque part en dessous) :

Et moi, pour le même prix j’ai eu ca (oui c’est du brie, mais je vous ai déjà raconté mes désordres hormonaux à cause du manque de fromage) :

Vous vous doutez de la tête que j’ai faite. Vive le design danois!

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3 thoughts on “København

  1. Joli article ! m’a bien fait rire le mec qui fait du cheval tranquille Emile. Je crois que les suédois disent la même chose sur les danois et leur patate dans la bouche :)

    Par contre, je tiens à réctifier l’info sur le point culminant du Danemark ! je l’ai moi même gravi au prix d’efforts monstrueux, l’Himmelbjerget porte bien son nom, avec ses 170m de haut ! non mais ho ! :)

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