Du skrei et des bateaux (et des pølser)

Je me permets un nouveau post fourre-tout, pour vous présenter tout d’abord le Skrei. Le skrei, c’est un autre nom pour le cabillaud (décidément!) qui, entre janvier et mars, descend de la mer de Barents et longe les Lofoten au nord de la Norvège, où les pêcheurs l’attendent bien sagement. C’est du bon poisson frais et fringuant, pêché de manière durable.

Pour en savoir plus : l’an dernier un petit lot de blogueurs cuisine avaient été invités à pêcher leur skrei, et cette année quelques blogueurs ont été invités à un repas.

Et moi, indépendante, j’ai chaussé mes grosses bottes de pluie antinucléaires, j’ai enfilé mon long imperméable paratonnerre, et je suis allée pêcher mon poisson dans les rayons du Rema1000 du coin. On est glamour ou on ne l’est pas.

Le prix est de 69 kr/kg, soit 8.3 euros/kg. En comparaison du coût de la vie ici, ca veut donc dire qu’un kilo de skrei est moins cher qu’une pinte de cidre ou qu’une entrée à la piscine – sachant qu’en plus, ici, on ne trouve que du cidre anglais.

Pour préparer notre petit skrei, nous avons suivi à peu près une recette d’un des bocuses d’or norvégien, alias Le supermarché nous offre le guide de recettes. Je vous la retranscris à peu près :

Sauce :
– 2 échalottes
– 1 pomme verte
– du jus de pomme
– du beurre
– huile d’olive

Faire revenir les échalottes dans l’huile d’olive, puis faire cuire la pomme. Mixer (bon, ca on sait pas si c’est bien académique alors si vous tentez ca à Top Chef c’est à vos risques et péril), ajouter beurre et jus de pomme (quantité indéfinie).

Faire griller le skrei côté peau. Lorsqu’il est cuit au delà de la moitié de la hauteur, le retourner. Et voilà! À déguster avec de la purée (de patates, ou de carottes).

Comme c’était très bon, on en a racheté trois kilos (avis à nos visiteurs!)(je boirai du cidre quand je passerai en France). Et bon, je ne sais pas bien si ca se trouve facilement en France mais si ce n’était pas le cas, je vous rappelle que vous avez du cidre (et des ravioles, du bleu des causses, du confit de canard, du paté, du saucisson, du pinard pas cher, des feuilles de vigne, des tomates coeur de boeuf, des abricots, du comté, de la pâte feuilletée…) alors faudrait voir avant de se plaindre.

Pour en finir avec la gastronomie : vendredi dernier on a visité un bateau, et le repas était offert : danske pølser! (= knacki danoise).

Le beau bateau qu’on a visité au lendemain de son baptème était le Bergensfjord, de Fjordline, qui permet dès à présent d’embarquer avec sa voiture ou son vélo pour Bergen ou Stavanger depuis le nord du Danemark (voilà, il suffit de m’offrir une pølse pour que je fasse de la pub!).

Le Bergensfjord parmi des bateaux pour le pétrole devant Bryggen (à gauche, en rouge)

En salle des commandes :

Si vous regardez bien le bateau en face, vous verrez son héliport (quant à l’héliport du Bergensfjord, il est surveillé par la petite télé en haut) :

Le seul bout de ciel bleu vu cette semaine :

 

Et enfin, comme il a quand même fait beau une fois le mois dernier, on a été se dégourdir les jambes à Fløyen.

À droite, pleins de gros bateaux militaires en escale :