Blåmanen : amour paix et joie dans ton coeur

Blåmanen : amour paix et joie dans ton coeur

Samedi dernier s’est passée une chose incroyable ici : il a fait beau toute la journée. Lorsque ça arrive, ça me donne envie de sautiller en chantant “Flowers in the window” de Travis. Le problème, c’est qu’en temps normal la chanson qui va bien c’est “Why does it always rain on me” – enfin le temps mérite un post à part entière et on retiendra ceci : s’il fait beau, laissez tout tomber et partez vous promenez avant que la pluie ne revienne!

Ce week-end on a tout laissé tomber et on est allés à la grand ville. On avait pensé s’attaquer à Ulriken qui culmine à 643 mètres mais la neige tombée la veille sur les sommets nous a fait changer d’avis et nous nous sommes attaqués à Blåmanen, qui n’a bien évidemment pas de neige du tout avec ses 554 mètres, et ça a été le festival international de la photo panoramique!

 Avant de continuer à parler de tous ces endroits, je remets une petite carte de Bergen avec les principaux sommets.

Et le parcours fait à partir de Fløyen :

Maintenant que vous êtes au point, allons-y!

Du centre, on est montés à Fløyen en passant par Skansen (les chemins les plus au nord) où on croise beaucoup moins de monde qu’en partant de Vågen (le port de Bergen, cf plus bas).

Comme c’était le jour du marathon de Bergen, il y avait l’arrivée à Torgallmenningen (la grande place avec des magasins)(j’vous traduis, j’comprends que vous soyez pas encore trop intimes avec Bergen) et depuis notre petit chemin où passait le marathon, on entendait encore très bien le speaker qui n’arrêtait pas de parler.

Le chemin au nord était celui qu’on n’avait pas pu prendre la dernière fois, quand il était glacé. Cette fois-ci ça allait mieux et la mousse était en pleine évaporation :

Fraichement arrivés à Fløyen, on a vu arriver l’Hurtigruten (bon, ça veut dire qu’il était presque 14h30, et là vous comprenez pourquoi on a pu passer sur les pistes du marathon) qui a fait sa petite manoeuvre pour se garer. J’en profite pour situer les lieux :

On s’est ensuite lancés vers notre mission Kvikk Lunsj! On nous a expliqué cette institution norvégienne : tout norvégien partant en ballade mangera son Kvikk Lunsj (prononcez Quick Lunch) et son orange. Bon, on avait des bananes. V’voyez, c’est un peu comme si en France on partait à l’aventure sans saucisson (cette phrase réveille d’ailleurs mes pulsions de saucisson et de fromage)(on est un peu en manque)(ok, je suis grave en manque).

Enfin revenons-en à notre Kvikk Lunsj, qui est en fait un Kit-Kat : pour assoir la tradition, l’association norvégienne de randonnée (DNT) conseille 14 randonnées du dimanche au dos des Kvikk Kat. Ca tombe bien, l’un des nôtres indiquait d’aller à Brushytten, une petite station service pour randonneurs, qui était sur notre chemin. A l’occasion on s’est fixé l’objectif de faire les 13 autres parcours mais ça va être un peu plus compliqué : il va falloir aller à Oslo, Lillehammer, Trondheim…

Si jusque là j’étais très amoureuse de Bergen, la suite n’a (presque) été que paix amour et joie dans mon coeur. A Brushytten, on se trouve face à Blåmanen que l’on peut ensuite gravir sans difficulté grâce à un petit chemin goudronné.

Ouais, on a déménagé dans la ville qui n’est pas la plus dégueu du monde (alias coucou j’ai juste pris le bus pour venir là!)  :

Une fois tout là-haut, on a fait un petit détour par Rundemanen, le voisin.

Et puis on a continué pour faire un petit tour de Blåmanen (du moins ça devait l’être).

Grosse énigme : qu’est-ce que cette trace dans la neige ?
Indice : c’est môssieur qui doit faire un article pour vous expliquer tout ça ;)

Un barrage… qu’on n’aurait pas du rencontrer. On s’est donc ensuite retrouver à remonter en tapant droit sur Blåmanen (nan mais y’avait des bouts de bois orange pour baliser, hein) histoire de tout de même finir à Fløyen.

Le chemin (la partie agréable de notre rectification)(je vous montre pas quand il y a de la boue et des arbres coupés) :

Revenus tout en haut, vos aimables serviteurs ayant vue sur Ulriken :

Quand on est revenus à Fløyen il n’y avait plus personne et surtout plus aucun gamin en train d’escalader le troll (du coup, c’est nous qui l’avons fait), et nous avons eu notre Sainte Glace au Daim.

En redescendant, à Skansen, on a vu l’Hurtigruten s’en aller (20h, donc) :

Et une fois en bas, nous sommes allés…

à côté du McDo! (que je mets en photo, parce que c’est quand même une très jolie petite maison)(en fait ici McDo ne fait pas vraiment le poids face à toutes les formes de Bureaux presse-vente de coca, pizza et hot dog du style Narvessen, 7 eleven…).

On a donc été à Trekroneren acheter une pølse (= un hot-dog). Trekroneren (=3 kr), c’était le prix de la pølse à l’époque, mais maintenant c’est 50 kr ( = 6.3€)(ouais on a reçu nos salaires norvégiens). Ce petit kiosque qui paye pas de mine mais qui est très photogénique, nous a été conseillé par un vrai collègue bergensk. Pour l’instant on a tenté que la pølse au renne mais le jour où mon fin palais sera formé aux variantes de la knaki, je tenterai d’autres parfums.

Et puis on a pris notre petite pølse et on est allés la manger à 30 mètres sur Vågen où tous les norvégiens avaient garé leur bateau et se bourraient la gueule dedans (à droite, les petites maisons c’est Bryggen).

Bref, une bien belle journée! Maintenant, on attend le prochain rayon de soleil (croyez-les pas quand ils disent qu’il fait beau : vous vous prendrez la grêle).

Rendez-vous sur Hellocoton !

7 thoughts on “Blåmanen : amour paix et joie dans ton coeur

  1. Pingback: 4 fjellsturen |
  2. Ok, là j’ai encore plus envie de poser mes valises quelques jours à Bergen pendant mon périple, merci à tes superbes clichés! Mais j’avoue me perdre avec tout les noms des quartiers, des monts, des randos… Mais même pas peur, je vais réussir à m’en sortir (j’espère!)

        1. Je n’ai pas regardé jusqu’à Myrdal mais j’ai observé que généralement, quand la pluie est annoncée à Bergen, elle est également annoncée à Voss (= impossible de fuire!). Cela dit, vu que les nuages (arrivant d’Ecosse, comme quoi il n’y pleut pas assez!) se cassent sur les montagnes, y’a de quoi penser que plus on s’enfonce dans les montagnes, moins il reste de pluie à tomber ;)

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>