Dans le meilleur des mondes, il n’aurait pas du pleuvoir ce week-end et on serait partis quelque-part. Oui, mais la météo annonçait du moche partout dans le sud, alors on est restés à Toulouse, la capitale du monde de France de ce week-end.
Ici pas de photo Du match (car oui ce week-end en France un seul match se jouait, et ce n’était pas à Roland Garros), parce que moi je n’y ai vu que des nuques et des épaules. Par contre, un mix du tas de photos que j’ai prises à l’occasion de Toulouse en Piste, un évènement qui annonce la grosse teuf du cirque ici.
Ca a commencé de jour et il pleuvait un peu, heureusement ça n’a pas trop duré. Le spectacle utilisant les roues colorées est réalisé par La Compagnie Off, et je ne me lassais pas de regarder ça.
J’étais venue armée de mon objectif Tamron 28-75mm – f/2.8, c’est à dire un zoom à grande ouverture. L’avantage de la grande ouverture, c’est qu’on peut prendre des photos de nuit sans avoir à utiliser une sensibilité (ISO – comme dans les mots croisés) trop élevée, qui ajouterait du bruit à la photo. Bref, c’est bien.
L’ennui de mon Tamron, qui est la version moins chère du Canon 24-70mm f/2.8, c’est qu’il n’a pas de moteur ultra-sonique (= USM). En mots plus simples, ça veut dire qu’il en chie pour faire le focus quand ça va trop vite.
Dans ce spectacle ambulant, les gens vêtus d’un simple drap noué à la taille bougeaient sans arrêt, dans tous les sens. J’ai donc, pour la première fois de ma vie, dégainé entièrement en mode manuel. C’est pratique, mais il y a eu pas mal de ratés! (d’où le fait que certains trucs n’apparaissent pas ici, je suis pas toujours très contente du résultat)
Tous ces braves gens nous ont emmené au Capitole, le nombril du monde, où d’autres surprises nous attendaient. Il y avait des gens qui étaient sur une machine, d’autres qui faisaient des acrobaties sur corde ou tissus. C’est beau et bien fait, à chaque fois on levait le nez pour voir à quel coin de la place il fallait regarder, mais on ne pouvait pas forcément s’approcher.
A un moment, un petit groupe de personne est arrivé, avec une dizaine de ballons de baudruche aussi gros qu’eux, en criant “libérez les dragibus!”. Et alors on se serait crus dans une super grande boite de nuit parce que tout le monde jouaient avec les Dragibus géants.
A la fin il y a eu un gros feu d’artifice (alors que Le match n’avait même pas encore eu lieu!), et ils nous ont dit, au micro, “voilà, c’est fini, mais si vous voulez rester danser on va oublier d’éteindre la musique” – enfin à peu près. “Au fait, on a perdu le petit Vendrie qui a 8 ans, qui a été emporté par un Dragibus géant”.
On a donc pu danser tranquille sans que ce soit Emile & Images, ou Les chevaliers du Fiel (le genre de trucs diffusés lorsqu’on célèbre Le match)(Claude Nougaro et Zebda aussi, bien sur, putaing cong!), et quand on a entendu “Le petit Vendrie a été retrouvé”, tout le monde a crié Ouaaaaiiiis! L’halu totale. Pour un nombril du monde, on était un peu aware. C’était cool.
Ca me fait penser, tout ça… vous croyez que Marty McFly peut arriver à Toulouse ?