Ce week-end j’ai fait des cookies.
Je me suis longtemps posé la question d’une esthétique blogogirliesque concernant les cupcakes les macarons et les cookies : pourquoi ces filtres jaunes, ce plein de lumière ? Est-ce que la douceur des images alliée à la rondeur de la nourriture est une façon inconsciente de nous rassurer en ces temps de crise ? Le cupcake est-il le signe d’un monde civilisé ? Je ne sais pas mais moi, quand j’étais jeune, j’étais amoureuse du neuropsychiatre de “Arrêt sur images” qui expliquait que les hanches de Monica Bellucci évoquaient la fécondité rassurante, et donc la prospérité et la santé.
Quoiqu’il en soit, c’est intéressant de voir que les photos et les thèmes choisis pour présenter Copenhague, Melbourne et New-York sont tout à fait comparables. A travers le cookie ci-dessus, vous venez de visiter Toulouse. La prochaine fois, je vous fais découvrir Grenoble via les chocolats viennois de chez Decitre.
Oui mais voilà, en fait, mes cookies sont les pires cookies de la création, ils sont sérieusement infâmes. J’ai mis 10 fois trop de lait (un coup ils écrivent millilitres, un coup c’est des centilitres), et donc 5 fois plus de farine.
A la médiathèque de Toulouse, il y a une catégorie de DVD qui s’appelle “le cinéma du réel”, c’est à dire les films socio-dépressifs. Voici le premier Cookie du réel :