I’ll be back [en islande]

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Akureyri – Myvatn

Après Akureyri, la 2ème ville au Nord du pays, on a repris le bus pour nous rendre jusqu’à Myvatn. Myvatn, c’est un lac au nord du pays, qui se trouve à peu près sur la faille qui traverse l’Islande. Ce qui veut dire qu’il y a pleins de phénomènes géologiques à observer.

En arrivant aux abords de Myvatn, on passe d’abord près de pseudocratères, et puis des drôles de formations de Dimmuborgir. On s’arrête finalement  à Reykjalid, sur le parking du supermarché – notre nouveau repère pour les glaces! Le camping est de l’autre côté de la route (1200ISK/nuit/personne). Chose très agréable au camping néanmoins, il y a une cuisine sous une très grande tente, avec des réchauds.

A Myvatn, qui veut dire “le lac des moucherons”, il y a pleins d’espèces animales et végétales.  Ca se remarque par la présence des canards et canetons au milieu des tentes qui font caca partout, et par les moucherons qui se logent sur les vêtements foncés qui sèchent.

A partir de notre petit camping, on peut faire pleins de randonnées. Nous sommes donc allés voir le Hverfjall, qui est une sorte de gros cratère tout noir. Sur la route, on tombe sur une espèce de faille encore, profondes de 4 ou 5 mètres peut-être. On peut y rentrer, mais on n’ose pas. Au retour, on croisera un islandais sympa qui nous emmènera voir. L’eau est maintenant trop chaude pour se baigner, mais à l’époque qu’il nous dit, il s’y baignait. Il nous explique aussi que le Hverfjall est apparu en une seule éruption, il y a 2500 ans, mais que c’est pas vraiment un volcan. On n’y connait plus rien en géologie, et ça nous embête de voir des choses qu’on ne comprend pas.
En haut du cratère, qui fait environ 1 kilomètre de diamètre, on peut faire le tour et voir le paysage autour. Il y a du bleu, du noir, du rouge. C’est beau, et c’est alors notre balade préférée (jusqu’à la suivante).

Une faille, sur la route pour le Hverfjall
Une faille, sur la route pour le Hverfjall
Hverfjall
Hverfjall

En revenant, on passe à l’office du tourisme acheter des allers-retours jusqu’au Krafla le lendemain. La dame refuse de nous vendre les tickets. Elle dit “non, vous ne voulez que l’aller, et vous faites le retour à pieds, it’s the most amazing place around”. OK.

Donc, le lendemain, muni de notre one-way ticket, on prend le bus jusqu’au système volcanique de Krafla. On visite d’abord la caldeira, c’est tout rouge, tout jaune, ça monte, ça descend, ça pue le souffre, il y a des marres de boue, c’est beau.

La caldeira, système du Krafla
La caldeira, système du Krafla
Champ de lave, Krafla
Champ de lave, Krafla
Champ de lave, Krafla
Champ de lave, Krafla

Et puis comme 15 kilomètres de marche nous attendent, on s’en va. Après un kilomètre, on fait un petit détour pour voir le champ de lave de 36 km² (enfin je crois que les 36km² ne concernent que l’éruption de 1984)… qui nous prend finalement plusieurs heures. Pas la peine de chercher d’où vient toute cette lave, elle est en fait directement sortie de la terre. Des “fissures éruptives” qu’on appelle ça. Bon. Des cratères qui ne sont pas des volcans, des volcans qui n’ont pas de cratères, on se perd un peu mais tant pis, le champ de lave c’est trop cool! – c’est notre nouvelle balade préférée.

Finalement, on se met en route. Et on en croisera encore, des champs de lave! Des champs très vieux recouverts de mousse, des champs qu’on longe, à la limite d’une petite colline qui les a arrêtés, on ne voit que ça! Mais il faut ranger l’appareil photo, il nous reste du trajet et on ne voit presque personne. Ce qui n’est pas très rassurant, quand on se retrouve sur la crête d’une montagne et qu’il y a plein de vent. Heureusement qu’il ne fait pas trop moche, sinon ce serait dangereux.

En arrivant à Namfjall, on retrouve l’humanité.. mais on a trop mal aux jambes et aux pieds pour remonter sur le mont. Tant pis, on se “contente” d’aller voir les marres de boue et les cheminées. On rentrera finalement en longeant la route sur 5 kilomètres.

Namafjall
Namafjall
Namafjall
Namafjall

Le lendemain, on devait aller au Myvatn Nature Bath… mais un petit problème de santé nous en empêche. Aïe, on a la méga trousse de secours, mais rien pour ça, on est samedi soir, la pharmacie est fermée, idem pour les médecins. Donc soit on retourne à Akureyri, soit on va à Husavik, soit on attend lundi… sauf que lundi, on a notre bus pour le Landmannalaugar, qui ne part que 3 fois dans la semaine.
Finalement, on prendra le bus pour le Landmannalaugar, où les gardiennes nous aideront. Mais on écourtera notre séjour, espérant trouver un dispensaire à Skaftafell… ce qui ne sera pas le cas. Il aura donc fallu attendre d’atteindre la capitale du sud, Vik et ses 300 habitants, pour trouver une pharmacie – heureusement, pendant tout ce temps on a pu maintenir un certain niveau d’hygiène sur la blessure notamment grâce à l’eau chaude qui sort du robinet à 85°c. Bref, on aurait mieux fait d’aller à Husavik ou Akureyri!

Ce qui nous attend encore donc, c’est le Landmannalaugar, Skaftafell et Vik! Et puis on fera un petit bilan matériel et financier.

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