Combien d’aéroports en france ? découvrez le chiffre exact

Vous cherchez le chiffre exact sans tourner autour du pot. La France affiche un maillage aérien dense, fait de grands hubs internationaux, d’aéroports régionaux très connectés et d’une multitude d’aérodromes. Cette diversité explique les écarts entre les sources au moment de compter. Voici un guide clair pour comprendre le nombre d’aéroports en France, leur répartition et ce que cela change pour vos voyages comme pour l’économie locale.

Le nombre d’aéroports en France

Tout dépend de ce que l’on compte. En incluant les aéroports commerciaux, les plateformes d’aviation d’affaires, les aérodromes (activité de loisir, écoles de pilotage, planeurs), ainsi que des sites militaires, on arrive à environ 450 aéroports et aérodromes. Ce total couvre la métropole et l’outre-mer. Il varie légèrement selon les sources, les définitions retenues et l’évolution des usages.

Côté transport de passagers, le cœur du réseau repose sur une soixantaine d’aéroports desservis en lignes régulières, avec des flux très concentrés sur quelques grands hubs. C’est ce double visage qui explique les différences perçues quand on cherche le nombre d’aéroports en France: un parc global très large, mais un trafic commercial fortement polarisé.

Aperçu historique

Le maillage actuel est l’héritage de l’essor de l’aviation civile après la Seconde Guerre mondiale, puis des politiques d’aménagement du territoire des années 1960 à 1980. Des aéroports régionaux ont été développés pour connecter les bassins d’emploi et désenclaver certaines zones.

À partir des années 2000, l’arrivée des compagnies low-cost a redynamisé plusieurs plateformes secondaires, pendant que le TGV a absorbé une partie de la demande sur les trajets courts. La période récente a accéléré les transformations: rationalisation des lignes, montée du point-à-point européen et nouveaux enjeux de décarbonation.

Liste des principaux aéroports

Voici un aperçu des plateformes majeures, celles qui structurent le réseau et concentrent l’essentiel du trafic international et domestique:

• Paris-Charles de Gaulle (CDG): principal hub intercontinental, large offre long-courrier et correspondances.
• Paris-Orly (ORY): fort trafic domestique et européen, pivot pour l’outre-mer.
• Nice Côte d’Azur (NCE): premier aéroport de province, trafic business et touristique, liaisons premium.
• Lyon-Saint Exupéry (LYS): hub régional, connectivité européenne et nationale, accès TGV.
• Marseille Provence (MRS): trafic mixte affaires/loisirs, rôle cargo méditerranéen.
• Toulouse-Blagnac (TLS): ancré dans l’aéronautique, trafic business et loisirs.
• Nantes Atlantique (NTE): croissance européenne point-à-point, bassin dynamique.
• Bordeaux-Mérignac (BOD): solide offre low-cost et réseau européen.
• Lille (LIL): trafic transfrontalier, complémentarité avec le rail à grande vitesse.
• Bâle-Mulhouse (BSL/MLH): aéroport trinational, desservant Alsace et Suisse du Nord-Ouest.

Pour une vision opérationnelle, gardez en tête que le nombre d’aéroports en France accessibles en vols directs internationaux reste concentré sur une poignée de plateformes, tandis que de nombreux terrains servent plutôt l’aviation générale, la formation ou des activités saisonnières.

Répartition géographique

La répartition est inégale et le trafic très concentré. L’Île-de-France rassemble les deux principaux aéroports passagers, CDG et Orly, et Le Bourget pour l’aviation d’affaires, ce qui polarise une grande part des flux. À l’inverse, certaines régions disposent de nombreux aérodromes, mais de trafic commercial limité.

En métropole, les régions littorales et touristiques (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine) affichent une densité notable de plateformes, avec des pics saisonniers. Les zones montagneuses comptent des altiports ou terrains courts adaptés aux opérations spécifiques, utiles pour le secours et l’accès aux stations. En Corse, Ajaccio et Bastia tirent le trafic insulaire, complétés par Calvi et Figari.

L’outre-mer joue un rôle vital pour la continuité territoriale: La Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la Polynésie française reposent sur des aéroports centraux, souvent uniques portes d’entrée aérienne à longue distance. Dans cette mosaïque, le nombre d’aéroports en France reflète un choix d’aménagement: connecter tous les territoires, même ceux où la demande est plus diffuse.

• Île-de-France: concentration du trafic national et international, aviation d’affaires très active.
• Grand Ouest et Sud: nombreux aéroports régionaux, forte saisonnalité touristique.
• Massifs montagneux: terrains spécialisés, vocations secours et loisirs aériens.
• Outre-mer: plateformes pivot de continuité territoriale et logistique.

Conseil pratique: pour optimiser un itinéraire, comparez toujours un grand hub et un aéroport régional voisin. Sur certaines lignes, un départ de province évite la correspondance parisienne et réduit le temps de trajet porte à porte. C’est l’une des clés pour tirer parti du nombre d’aéroports en France sans multiplier les correspondances.

Types d’aéroports

On distingue plusieurs catégories. Les aéroports internationaux disposent de postes de contrôle aux frontières et de capacités long-courrier. Les aéroports régionaux assurent majoritairement des liaisons domestiques et européennes point-à-point. À côté, l’aviation d’affaires s’appuie sur des plateformes dédiées (comme Le Bourget), et le réseau d’aérodromes couvre la formation, le loisir, l’ULM ou l’accès à des zones particulières (altiports).

Les différences tiennent à la longueur de piste, à la présence de douanes et de sûreté renforcée, aux terminaux, et au niveau de connectivité terrestre. Cette diversité explique pourquoi le nombre d’aéroports en France est élevé: beaucoup de terrains ne visent pas la même mission qu’un grand aéroport de correspondance.

Aéroports régionaux vs internationaux

Un aéroport international concentre souvent les correspondances, les vols long-courriers, une offre cargo soutenue et une large palette de services. Un aéroport régional privilégie l’accès direct à une zone de chalandise, avec des coûts d’usage et des parcours passagers souvent plus fluides, surtout pour le point-à-point européen.

Pour un voyageur, le choix se fait entre amplitude d’offre et simplicité. Les entreprises cherchent un bon compromis entre fréquence des vols, coûts et proximité des sites. C’est là que le nombre d’aéroports en France devient un atout: il offre des alternatives concrètes à moins d’une heure de route de nombreux bassins d’emploi.

• Si vous visez une correspondance intercontinentale, privilégiez CDG, ORY, NCE ou LYS selon l’axe.
• Pour un city-break européen, comparez l’aéroport régional le plus proche avec un grand hub: le temps total peut pencher pour le régional.
• Pour un déplacement business, l’aviation d’affaires via Le Bourget ou un terrain d’affaires régional peut réduire nettement le temps porte à porte.

Impact économique

Les aéroports agissent comme des catalyseurs. Ils soutiennent des emplois directs (opérations aéroportuaires, services au sol, sûreté), des emplois indirects (fret, maintenance, restauration, nettoyage) et induits (tourisme, hôtellerie, mobilité). Leur influence dépasse le périmètre de la plateforme: ils conditionnent l’attractivité d’un territoire pour les investissements, les salons, les sièges d’entreprise et l’export.

Sur le plan productif, le fret aérien pèse lourd pour les filières sensibles au délai et à la valeur: santé, high-tech, pièces aéronautiques, luxe. Les grands hubs structurent ces flux, mais des plateformes régionales jouent un rôle d’appoint essentiel, notamment pour l’acheminement rapide de pièces critiques. Dans ce cadre, le nombre d’aéroports en France est une force: il permet une capillarité logistique qui profite aux PME comme aux grands groupes.