Combien de kilomètres faut-il pour boucler un tour du monde ? La réponse varie selon votre chemin et votre moyen de transport, mais quelques repères simples permettent de planifier sans se perdre. Voici le tour du monde en km expliqué clairement, avec des exemples concrets et des astuces pour gagner des milliers de kilomètres. Que vous voliez, marchiez ou rouliez, vous saurez à quoi vous attendre et comment optimiser vos distances.
💡 À retenir
- En pratique, comptez 40 000 à 50 000 km en avion selon les escales, et jusqu’à 60 000 km à pied; la distance théorique est de 40 075 km.
- La circonférence de la Terre est d’environ 40 075 km.
- Le tour du monde en avion peut varier entre 40 000 et 50 000 km selon les escales.
- Un tour du monde à pied pourrait atteindre jusqu’à 60 000 km.
Quelle est la distance d’un tour du monde ?
Si l’on trace une ligne parfaite autour de la planète à l’équateur, on obtient une distance de 40 075 km. C’est la référence théorique. Dans la vraie vie, un tour du monde en km dépend de votre itinéraire, des frontières, des océans et des escales qui imposent des détours plus ou moins importants.
En avion, un billet tour du monde standard couvre généralement 40 000 à 50 000 km, car les vols suivent des arcs de grand cercle et s’enchaînent via des hubs. À pied, le tracé zigzague pour contourner mers, montagnes et zones interdites, ce qui peut porter le total à 60 000 km. En voiture, on combine longues traversées terrestres et segments maritimes, avec une distance similaire à l’avion si l’on évite les allers-retours inutiles.
Distance en avion
Un tour du monde en avion se calcule par segments. Les alliances proposent des plafonds de distance cumulé, souvent entre 29 000 et 39 000 miles, ce qui correspond à environ 46 700 à 62 700 km, mais la majorité des voyageurs restent sous les 50 000 km. Exemple concret, au départ de Paris :
- Paris → Dubaï ~ 5 250 km, Dubaï → Singapour ~ 5 850 km
- Singapour → Sydney ~ 6 300 km, Sydney → Auckland ~ 2 150 km
- Auckland → Los Angeles ~ 10 500 km
- Los Angeles → Mexico ~ 2 500 km, Mexico → Madrid ~ 9 000 km, Madrid → Paris ~ 1 050 km
Total approximatif : autour de 42 600 km. En ajoutant quelques détours régionaux, on frôle facilement 45 000 à 48 000 km. Pour réduire votre tour du monde en km, évitez les allers-retours continentaux et regroupez vos vols par zones géographiques.
Distance à pied
La marche impose des détours massifs et des traversées en bateau pour franchir les océans. Un itinéraire typique pourrait relier l’Europe à l’Asie via l’Anatolie et l’Asie centrale, puis rejoindre l’Amérique par un passage maritime, avant de descendre le continent. Avec des contournements obligatoires, les grandes plaines, les chaînes de montagnes et les fermetures de frontières, la distance grimpe vite.
Sur le terrain, un marcheur qui vise 25 à 30 km par jour peut couvrir 9 000 à 11 000 km annuels. Pour un tour du monde en km à pied, comptez 4 à 6 ans de voyage selon le tracé et la logistique des visas. Les sections très droites sont rares, et chaque détour ajouté finit par représenter des milliers de kilomètres.
Distance en voiture
La voiture permet de traverser l’Eurasie puis les Amériques, avec des ferries entre continents. Un exemple chiffré :
- Lisbonne → Vladivostok par l’Europe de l’Est et la Sibérie : ~ 13 000 à 15 000 km
- Ferry vers l’Alaska, puis Alaska → Ushuaia via la Panamericana : ~ 20 000 à 25 000 km
- Divers détours régionaux : ~ 3 000 à 7 000 km
On atteint ainsi 36 000 à 47 000 km de route, auxquels s’ajoutent les liaisons maritimes. Pour garder votre tour du monde en km raisonnable, privilégiez les traversées continentales directes et limitez les retours en arrière.
Facteurs influençant la distance

Le premier facteur est le tracé choisi. Une route directe qui suit les arcs de grand cercle minimise la distance, alors que le fait d’enchaîner plusieurs régions non adjacentes rallonge vite le compteur. Le nombre d’escales et les changements de direction pèsent lourd, surtout en avion.
Viennent ensuite les contraintes externes : visas, géopolitique, saisons. Les moussons, les hivers rigoureux ou les cyclones peuvent imposer des détours saisonniers. En vol, les vents dominants optimisent certaines directions et allongent les trajets inverses. En terrestre, certains postes frontières sont fermés, obligeant à de grandes boucles.
- Trajectoire par orthodromie versus routes en “escaliers”
- Escales multiples et correspondances via des hubs éloignés
- Relief et obstacles naturels (déserts, montagnes, forêts denses)
- Saisons et vents dominants qui favorisent certains sens de rotation
- Contraintes de visa et fermetures de frontières
Enfin, votre style de voyage influe. Multiplier les city-breaks et les zigzags intra-continentaux peut ajouter 5 000 à 10 000 km sans que cela fasse vraiment avancer le tour. À l’inverse, une progression continue par grandes zones réduit mécaniquement la distance totale.
Itinéraires populaires
Plusieurs schémas ont fait leurs preuves pour équilibrer variété et efficacité. Ils offrent une base réaliste pour estimer votre tour du monde en km et affiner vos choix selon vos priorités.
Route ouest par l’hémisphère Sud. Europe → Moyen-Orient → Asie du Sud-Est → Océanie → Pacifique → Amérique → Europe. C’est la plus populaire. En version compacte, elle tourne autour de 40 000 à 45 000 km en avion, avec 5 à 7 arrêts majeurs et quelques sauts régionaux.
Route par les grandes métropoles. Europe → Asie du Nord-Est → Amérique du Nord → Europe, avec peu d’escales mais de longues jambes de vol. Moins de diversité géographique, mais des arcs efficaces qui maintiennent la distance à 38 000 à 42 000 km si l’on évite les détours.
Grand terrestre eurasien + Amériques. Lisbonne → Istanbul → Asie centrale → Mongolie → Extrême-Orient, traversée maritime vers l’Alaska, puis descente par la Panamericana jusqu’en Patagonie. Selon les détours, on se situe autour de 35 000 à 50 000 km de route, hors segments en bateau.
Boucle “backpacker” optimisée. Europe → Inde/Népal → Asie du Sud-Est → Australie/Nouvelle-Zélande → Polynésie (optionnel) → Amérique du Nord ou du Sud → retour Europe. En resserrant les tronçons, on garde la distance à 42 000 à 48 000 km tout en couvrant 3 à 4 continents.
Itinéraire d’altitude et nature. Cap sur les Andes, l’Himalaya et les Rocheuses, avec un minimum de sauts océaniques. Les segments terrestres dominent, ce qui réduit le kilométrage aérien, mais l’accumulation de dénivelés limite la vitesse de progression. Distance totale comparable, effort physique supérieur.
Si vous hésitez, partez d’une carte et tracez des arcs les plus directs possible entre 5 à 8 points “must-see”. Évaluez ensuite les boucles régionales que vous êtes prêt à ajouter. Chaque détour de 1 000 km doit “valoir le coup” en termes d’expériences.
Conseils pour planifier un tour du monde
Commencez par vos continents et saisons cibles, puis raccordez-les par les arcs les plus courts. L’ordre des régions compte autant que la liste elle-même. Un bon enchaînement réduit le temps de transport, la fatigue et votre tour du monde en km.
Ensuite, choisissez le bon mode de transport pour chaque segment. L’avion reste imbattable pour franchir les océans, le train et la voiture excellent pour relier des sites proches avec souplesse, la marche offre la densité d’expériences au prix de distances croissantes.